Tout commence en 1806, avec un médecin italien, Philippe Bozzini, qui réalise la première endoscopie vaginale avec un spéculum de son invention. Il l’améliore en ajoutant un système de miroirs et de lentilles, plus une source lumineuse qui ne pouvait être à l’époque qu’une simple bougie de cire. Au fil du temps, on remplace le spéculum par deux tubes en argent, la source lumineuse devient électrique, et les endoscopes sont munis d’ampoules.

Au début du XXe siècle, on ne se contente plus des orifices naturels et on introduit, par de petites incisions, des endoscopes éclairants afin d’examiner en profondeur l’abdomen et le thorax.

Dans les années 1940, on commence à insuffler du gaz carbonique pour faciliter cette exploration, le motcoelioscopie apparaît. Enfin, en 1955, un gynécologue parisien, Raoul Palmer, réalise la première tentative de coelioscopie à visée diagnostique, en réalisant une biopsie ovarienne.

En 1987, Philippe Mouret, chirurgien lyonnais, réalise la première ablation de la vésicule biliaire par coelioscopie. Dès lors, la coelio-chirurgie devient une réelle alternative à la chirurgie ouverte.

Cette intervention est aujourd’hui réalisée quand il y a une inflammation de la vésicule, ou en cas de lithiase, lorsque la vésicule est chargée en calculs. Le temps de la bougie et de la loupe est bien révolu. Aujourd’hui, les chirurgiens introduisent, à travers de petites incisions, un tube muni d’un système optique.